et de trois ^_^

Lytrhamdolis Duernethoar est la fille unique du chef du clan Duernethoar, qui règnait sur les territoires les plus au nord de Runa-Midgard, terre de glace où le froid étouffait lentement toute vie.

Sa mère étant morte en lui donnant la vie, Lytrhamdolis ne recut d'éducation que par son père et les quelques courtisanes qui daignaient s'attarder sur son sort. Elle fut ainsi élevée au coeur d'un système martial, et sut soulever le marteau du maître d'arme de son peuple avant de savoir dire son nom.

Les guerres de clans et les conflits internes étaient monnaie courante, La trahison également. A huit ans Lytrhamdolis fut éclaboussée du sang de son père, lorsqu'un de ses généraux l'égorgea sournoisement avant de fuir.

Quand l'heure de la succession arriva Lytrhamdolis fut écartée, les femmes n'ayant pas le droit au pouvoir. Une blessure sérieuse avait empêché son père d'avoir un héritier, aussi la hierarchie du clan succomba sous l'intrigue. Lorsqu'un nouveau chef apparut, issus d'un clan rival, sa première mesure fut de passé par les armes tous ceux qui avaient allégrement servi son predecesseur. Son jeune âge sauva Lytrhamdolis, qui fut condamné à l'exil.

Dans la région, voyager seul était synonyme de mort. Et voyager seul à huit ans sans pouvoir s'approcher des villages l'était tout autant si ce n'est plus.

Lytrhamdolis savait que son salut n'était possible qu'au sud, où le climat s'appaisait.
Se fiant aux étoiles, elle longeait l'orée des grandes forêts de pins, n'osant ni y pénetrer, ni s'en éloigner. Transie par le froid, elle n'avait pas les forces de chasser, et ses mains engourdies avaient chaque jour de plus en plus de mal à activer un feu. Lorsque ses maigres provisions furent épuisées, seules quelques racines comestibles l'aidairent à subsister.
Elle se savait poursuivie par des bêtes sauvages ; notamment des loups qui hurlaient chaque nuit, maintenus à l'écart par les quelques flammes que l'éxilée entretenait.

Une semaine après son départ, elle s'évanouit de fatigue.

(je mettrais un post par jour sinon on va encore dire que je triple post)

Une semaine après son départ, elle s'évanouit de fatigue.

Elle reprit connaissance quelques heures après, sous l'effet d'inhalations de plantes. Un homme était assis devant elle, entretenant un feu qui parut un brasier pour Lytrhamdolis. Vêtu de cuirs divers et de fourrure, l'homme semblait être un hermite. Quand Lytrhamdolis récupéra assez d'énergie pour converser, il lui expliqua être un druide, un des protecteurs de la fôret de pins de Hugel, que l'éxilée s'acharnait à longer.

L'homme et la petite Lytrhamdolis discutèrent longuement, si bien que ce dernier, qui avait pourtout choisi de vivre loin des civilisations, s'attacha à elle. Il l'invita à partager son mode de vie quelques temps, avant que la jeune fille soit en âge de parcourir le continent sans courrir de trop gros risques.
Selon le druide, Lytrhamdolis avait eu de la chance de ne pas être la proie des bêtes, et il s'amusa à la qualifier de "déesse des loups".

Il lui enseigna des rudiments de magie élémentaire, mais Lytrhamdolis prenait toujours plus de plaisir à se battre avec lui, arme de bois en main.

Lythramdolis vécut ainsi une dizaine d'année, ce qui fit d'elle une initié à la maitrise de la nature et de ses éléments.
Mais les aspirations de la jeune fille, son désir de venger son clan, nécessitaient qu'elle parte. Lorsqu'elle fit part de sa volonté à l'hermite, ce dernier qui s'était préparé à cete échéance lui proposa de se reposer, car une longue route l'attendrait le lendemain.

Ils partirent donc tous deux, à l'aube, en direction du Sud et des routes marchandes qui commençaient à apparaître dans les régions plus accueillantes de la forêt d'Aldebaran. Après trois jours de marche ils atteignirent une de ces voies.

Peu coutumière des adieux, Lythramdolis pleura de longues heures au cou de l'homme qui était devenu son Mentor. Ils attendirent tout un jour l'arrivée d'une caravanne à laquelle Lythramdolis pourrait se joindre. Quand des marchands d'Alberta apparurent, l'homme et la jeune fille se précipitèrent au milieu de la route.

Lorsque les marchands terrifiés comprirent enfin qu'il ne s'agissait pas d'un guet-apens, ils voulurent connaître les identités de ceux qui les interpellaient. L'homme se présenta en tant que druide, rôle respecté par tous. Quand Ly voulut donner son nom, Duernethoar, le druide reprit la parole, conscient que posséder le nom d'un clan barbare réputé n'était pas un atout dans le monde civilisé. Il la présenta comme étant "Fenrir", faisant référence au surnom qu'il lui avait donné des années auparavant.

Avec les plus gros efforts possible de cordialité auprès des marchands, l'hermite, peu enclin à cet exercice, parvint à trouver une place pour "Fen" dans la caravanne. Elle aiderait à nettoyer les pecos, monter les tentes et nourrir les chiens.

Avec les plus gros efforts possible de cordialité auprès des marchands, l'hermite, peu enclin à cet exercice, parvint à trouver une place pour "Fen" dans la caravanne. Elle aiderait à nettoyer les pecos, monter les tentes et nourrir les chiens.

Les larmes aux yeux, le druide s'en retourna, tandis que Fen faisait connaissance de ses nouveaux compagnons de route. Parmis eux, un garde impérial chargé de l'escorte d'un des charriots, qui transportait manifestement quelque chose d'important. Le garde portait une tenue de prestige, chaque pièce d'armure était soigneusement sculptée ou polie, dans un matériaux à la couleur de nacre. Son arme était une hache légère dont l'aura les formes torturées laissaient presager d'une puissante magie. L'homme prêtait peu d'égard au reste de la caravanne, et Fen, qui avait cottoyé nombre de grands guerriers durant son enfance, savait que cet homme valait autant arme à la main que le reste du contingent réuni.

La caravanne se remit en marche.

Les voies marchandes d'Aldebaran étaient dangereuses. Seuls les marchands assez riches pour s'offrir une escorte osaient faire le voyage, pourtant lucratif tant les peaux des bêtes nordiques étaient appréciées par la noblesse d'Alberta.


la caravane se composait d'une demi douzaine de charriots conduit par le double de marchands.
D'après les dires, le chariot fermé protégé par le garde impérial avait rejoint le convois dans des conditions obscures, mais il était clair pour Fen que l'homme tentait de maintenir à bout de bras une situation qui menaçait à tout moment de lui échapper. Un chargement important n'était pas sous l'égide d'un seul homme, si fort soit-il !
L'assurance du garde, son air supérieur, était ainsi une manière de faire taire les soupçons et les curiosités. Fen en était sûre, et chaque seconde passée à l'observer la renforcait dans ce sentiment : le garde n'arrivait pas à cacher sa nervosité lorsqu'il dormait.

L'ensemble du convois était ainsi protégée par une compagnie de mercenaire locale, une vingtaine d'hommes.
Dans ces terres froides, la frontière entre brigands et soldats était infime,
et il arrivait que les mercenaires de ces régions aient plus à gagner dans le pillage de leur client que dans leur protection.
Ce fut le cas lorsqu'un des membres de l'escorte perçu un infime instant ce qu'était le chargement du charriot le plus important. L'information circula entre les mercenaires qui décidèrent d'enterrer leurs scrupules et d'attendre le moment le plus opportun pour agir.

A la nuit tombée, tous les marchands furent egorgés dans leur sommeil par ceux qui étaient censé monter la garde.
Seulement, la synchronisation fit défaut. Lorsque les deux hommes chargés d'assassiner le garde impérial se rendirent compte que le haubert renforcé qu'il portait allait leur poser problème, le mercenaire auquel on avait confié la mission benigne de bailloner Fen hurla de douleur.

Le garde impérial se redressa d'un bond malgré sa lourde carapace et les deux dagues que ses assaillant tentèrent de lui planter dans le cou. Les lames glissèrent honteusement sur le métal et l'homme relevé pu saisir son arme, la terrible hache qui illumina la nuit au contact de la paume de son propriétaire.

Fen, qui ne dormait que d'un oeil, avait saisi le poigné de son aggresseur dans un mouvement brusque, lui arrachant un cri. Et profitant de la surprise elle était arrivée à se redresser, le corps colé à celui de son assaillant et maintenant fermement sa prise. L'homme sortit une dague de sa main non entravée, mais Fen pu saisir aussitôt le second poing armé.

Fen pu saisir aussitôt le second poing armé.

L'affrontement semblait figer, chacun vouant toutes leurs forces au contrôle de la lame. Plus fort, l'agresseur reprennait le dessus, lentement, très lentement. Comme inexorablement, la lame reprennait la direction de la gorge de Fen.
Interieurement, la jeune fille pestait contre le désavantage flagrant qu'était son corps féminin. Sa force, pourtant énorme pour son âge et son genre, était finalement surpassée par la première brute venue.

Mais Fen ne s'appitoyait pas, elle rageait. Et sa poigne s'affermissait en même temps que sa colère. Bandant tout ses muscles avec l'energie d'une bête acculée, elle parvint a redresser la lame qui pointait sur son cou, y laissant une perle de sang.
Toute la haine que Fen nourissait depuis tant d'année fint par se déchainner. Dans un mouvement plein d'adresse et de puissance, elle retourna la lame qui vint se figer dans l'avant-bras de l'agresseur, lui arrachant un second cri, puis le faucha d'un coup de pied déterminé.

L'homme se retrouva a terre, l'air sidéré, et vit la jeune furie se jeter sur lui.

Fen avait perdu toute raison. perchée sur son agresseur, elle le rouait de coups. elle dégagea la dague du bras de l'homme et asséna une trentaine de coups qui auraient tous été mortels si l'agresseur devenu victime n'était pas déjà mort, étouffé par le sang qui lui sortait désormais par la bouche.

Fen prit conscience de son oeuvre macadre soudainement. Elle trébucha, les yeux en larmes devant ce spectacle sordide.
Il faisait nuit, et le danger n'était pas écarté, mais Fen n'en avait cure. Elle venait de tuer un homme.
Elle s'adossa a un charriot, nauséeuse. D'autres mercenaires approchaient, alertés par les cris. Suspectant ce qui se passait, Fen voulut se réfugier dans la forêt, mais les torches des soldats semblaient lui interdire toute retraite. Quand les mercenaires apparurent distinctement, à la fois intrigués et amusés par cette pseudo-rebellion, Fen eut conscience de leur nombre et de son destin certain.

La jeune fille sentit une présence derrière elle, mais la terreur la figeait.
Les mercenaires s'arrêtèrent, et leurs expressions changèrent à la vue de l'ombre derrière Fen.
Le garde impérial, sa hache maculée de sang dans une main, tendait la garde d'une épée à la jeune guerrière.

"Cette nuit ne sera pas ta dernière nuit", dit-il.
Fen saisit l'arme, et repris confiance grâce à ce soutien innatendu et providentiel. Déçue par la phrase de l'homme, elle jetta les yeux au ciel, puis s'eccria :

"Pleine lune, pas de quartier !"

"Pleine lune, pas de quartier !"

La jeune guerrière se rua dans la troupe de mercenaire. En face d'elle, ses cibles paraissaient surtout se soucier du garde impérial qui incantait lentement en faisant tournoyer sa hache, zébrant la nuit d'eclairs blancs.

L'obscurité avantageait Fen : elle savait qu'elle pouvait attaquer tous ce qui se présentait à elle, ce qui n'était pas le cas des mercenaires qui l'affrontaient. Pensant terrasser la jeune enragée, un mercenaire planta sa lame dans le dos d'un de ses compagnons, un peu trop frêle.

Fen savait tuer. Huit ans au sein d'un clan barbare et dix années de chasse aux côtés de son Mentor lui avaient permise de connaître toutes les façons d'ôter la vie dans la plus grande economie de mouvement. Mais il n'en allait pas de même entre des animaux et des humains. Ca n'était pas son expérience mais sa furie qui lui avait permis de vaincre son agresseur. Ce premier meurtre était un declic : Fen, si elle reussissait à contrôler sa rage et à l'allier à sa technique, pourrait faire une vraie guerrière.
La jeune femme pris peu à peu conscience de ceci, à mesure qu'elle frappait. Ses coups étaient trop brutaux, pleins de force mais très prévisibles. Il lui fallait viser les points vitaux, mieux tenir son arme pour bien maitriser son poids. Il lui fallait de la lucidité.

Le garde impérial entra dans la danse. Sa lourde armure semblait sur lui ne rien peser. son arme portait des coups, mais la plupart de ses mouvements étaient voués à esquiver les pointes des lances dardées sur lui. Les mercenaires étaient très nombreux, et la lueur dégagée par la hache enchantée du garde leur indiquait leur cible.

Le garde lanca deux mots dans une langue inconnue de Fen et une grosse vague de puissance submergea les assaillants. Les ennemis les plus proches du garde furent projetés, le souffle coupé, à quelques mètres. Ces hommes se relevèrent, horrifiés en voyant une trace rouge magique pointant leurs coeurs. Le garde impérial savait à présent où frapper, et sa hache asséna plusieurs coups mortels.

Les mercenaires témoins de la scène fuyairent.

De son côté, Fen maitrisait de plus en plus son sujet, courrant beaucoup pour disloquer la masse adverse et affronter chaque homme un par un. sa colère faisait place à de l'assurance.

Durant cette nuit, elle tua cinq hommes.
Trois fois moins que le garde.
Lorsque l'aube pointa, le garde et la jeune femme avaient bandé leurs blessures. La plupart de leur agresseurs avaient fuis. Les autres gisaient en divers endroits du campement, à côté des corps des marchands malchanceux. L'odeur commencait a devenir insoutenable.

L'odeur commencait a devenir insoutenable.

Le garde envoya Fen préparer des pecos.
Six.
La jeune combattante ne posa aucune question et s'exécuta. Elle n'était pas rassurée à l'idée de monter une de ces bêtes, dont l'existence ne lui avait été confirmée que tout récemment, mais il n'en était de toute évidence pas question : au vu du nombre de pecos il allait falloir tracter le charriot du garde, celui là-même que les mercenaires convoitaient.

Elle amena donc les pecos à l'attelage, et tomba nez à nez avec le précieux chargement du charriot. Celui s'inclina avec une grâce presque irréelle, avant de remercier Fen pour sa bravoure durant le combat. Fen était face à une magnifique dame, qui semblait emplie de sagesse. La peau pâle de cette dernière contrastait avec le teint hâlé de la guerrière, qui était du au froid mordant et à la lumière intense des grands déserts de glace du Nord. La dame était sensiblement plus âgée que la guerrière, mais plus petite et plus frêle. Habillée de diverses étoffes rares et parfumées, elle possédait également plusieurs parures. Elle appartenait manifestement aux grands de ce monde, mais la guerrière n'était pas au fait des protocoles.

Fen restait debout, mâchouillant frénétiquement une de ses mèches de cheveux. La dame face a elle restait silencieuse également, un sourire où se mêlait amusement et compassion aux lèvres.

Le garde apparut et mit fin à la scène en invitant sa protégée à se préparer à un voyage à dos de peco. Cette donnée fit sortir Fen de ses errements : elle manifesta vigoureusement son étonnement, en évitant d'évoquer sa peur de ses volatiles.
Le garde fit peu de cas de la réclamation de la guerrière. Il fallait monter à peco pour distancer rapidement le danger, ce qu'un voyage en charriot ne permettait pas.
Le ton montait progressivement entre le garde et Fen, qui lâcha plusieurs jurons concernant tour à tour la parenté du garde, ses origines citadines, et ses pratiques supposées, lesquelles avaient selon la guerrière un lien avec l'intérêt que le garde portait aux pecos.
Le garde finit par gifler Fen, d'un coup si magistral qu'elle en fut projetée au sol. la joue écarlate et les larmes aux yeux, la guerrière gisante continuait d'abreuver le garde avec son langage fleuri, tandis que la dame, qui s'était contentée de glousser jusque là, l'aidait à se relever.

Quand cette dernière estima qu'il en était assez, elle prononça un seul mot en joignant ses mains entre elles comme pour emprisonner de l'air.
Le garde se tut ; Fen continua d'articuler quelques instants avant de se rendre compte qu'aucun son ne sortait de sa bouche. Contrainte par la magie, la guerrière se contenta d'exprimer ses idées par une moue immonde qui tenait un peu de la grimace d'un orc.

Après que Fen se soit calmée, la dame rouvrit les mains et reprit la parole. Le garde semblait entièrement dévoué à cet être frêle mais manifestement doté d'un immense pouvoir. Fen se sentait submergée par l'aura de la dame : elle était totalement détendue, confiante.
Ils iraient à peco. Deux chacuns pour permettre aux bêtes de se "reposer"à tour de rôle, sans grande halte avant plusieurs jours.

C'est une fois en route, et au bout de quelques heures, que Fen réussit enfin à mettre de l'ordre dans sa tête. Elle trouva alors une bonne question.
dirigeant tant bien que mal son peco aux côté de celui de la dame, elle l'interrogea :

"Mais qui êtes-vous ?"

"Mais qui êtes-vous ?"

"Si vous ne savez pas qui est madame, tâchez de rester dans l'ignorance, ça pourrait vous sauver la vie" lança le garde, toujours aux aguets.

Fen lui tira la langue puit chuchotta à sa voisine en jetant des regards crapuleux au pauvre homme qui la surveillait en retrait. La mystérieuse dame, se pretant au jeu de Fen, éclatait parfois d'un petit rire.

Fen reposa sa question :
"alors, qui êtes vous ?"

"Je suis une Sibylle de Freya, jeune guerrière, et mon office a pris fin", répondit la dame d'un ton neutre.

...
"Gné ?"

Le garde donna du rythme à son peco et s'interposa entre les deux femmes.
Il explica humblement à sa maitresse qu'il était imprudent de dévoiler son identitée aux rares gens de la région qui n'étaient pas à sa recherche. Puis il se tourna vers Fen, la considéra longuement, tandis qu'elle tentait d'apparaître le plus ingenu possible. Il finit par pousser un long soupire, et expliqua les circonstances de leur rencontre.

La dame était en effet une sibylle, et transmettait la parole divine de Freya à ceux qui avaient la sagesse nécessaire pour entendre les dieux. Du moins, c'est ce qu'elle faisait sporadiquement - rares sont ceux a qui Freya conscent parler - jusqu'a ce qu'elle soit contrainte à fuir. Ses dernières paroles avaient été pour le vieux roi de Prontera qui pensait avoir satisfait la déesse en finançant la construction d'un temple.

Ses dernières paroles avaient été pour le vieux roi de Prontera qui pensait avoir satisfait la déesse en finançant la construction d'un temple.

La sibylle lui avait annoncé assez abruptement que le feu aurait raison de sa terre, que la glace aurait raison de son fils. Face à telle réponse, le vieux roi fut pris d'une rage magistrale. Rentré à Prontera, il tut la nouvelle et inventa un prétexte pour destituer la sibylle et la condamner à mort, faisant ainsi disparaitre a tout jamais l'oiseau de mauvais présage qu'elle était devenue.

C'est pourquoi la Sibylle était désormais traquée, accusée d'imposture, de tromperie, d'arnaque au trésor, et de moeurs discordants.
Toutes sortes de gens, attirées par la forte prime promise par la couronne de Prontera, s'étaient mise a parcourir les routes du nord.

Le garde marqua une pause dans son récit; les yeux dans le vide. Puis il évoca la troupe de soldat vouée à la protection de la Sibylle. Composée de soldats d'élite et choisis par Freya elle-même, elle avait repoussé les forces Pronteriennes et les bandits pour permettre la fuite de leur maitresse. A présent, le garde en était l'unique survivant .

Livide, Fen resta muette un long moment. Au crépuscule, elle poussa un grand cri.



Maintenant faudrat attendre que j'écrive la suite ^_^